L'inflammation:
Si l'arrivée des règles est un phénomène sain, naturel et signe de fertilité, ce n'est pas pour autant qu'il est facile à vivre pour tout le monde...
Les règles provoquent une hausse de la prostaglandine, hormone souvent associée à l'inflammation parce qu'elle provoque des contractions.
Lors de la phase post ovulatoire, à mesure que l'endomètre s'épaissit, il stocke également beaucoup de prostaglandines, pouvant être à l'origine de crampes avant ou pendant les règles.
Lorsque cet endomètre ne peut plus recevoir davantage de prostaglandines, celles-ci vont se reporter sur des organes voisins, comme l'intestin (diarrhées liées au cycle) ou l'appareil urinaire (cystites autour des règles).
Il a été prouvé que les personnes ayant des règles douloureuses ont des taux de
plus important que les autres.
Contrôler cette inflammation par une hygiène de vie adaptée à soi est primordial pour vivre son cycle de manière plus harmonieuse et ne plus subir les règles douloureuses comme une calamité.
Anxiété et fatigue
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La période avant ou pendant les règles est souvent marqué par une impression d’être plus sensible, fatiguée, anxieuse, en colère
Ces symptômes sont tellement courants qu'on nous répond souvent qu'ils sont normaux et qu'il faut apprendre à vivre avec. "C'est ça être une femme." Vraiment? Oui et non, je vous explique.
Les différentes étapes de notre cycle sont modulées en fonction de nos changements hormonaux
Avant les règles, ces changements peuvent s'intensifier et provoquer ce qu'on appelle le Syndrome Pré-menstruel ou dans certains cas le syndrome dystrophique pré menstruel.
La progesterone est une hormone au pouvoir relaxant. Elle détend les différents tissus organiques (utérus, intestins, veines, capillaires...) et apporte un sentiment de bien-être.
Sa chute va donc à la fois favoriser les crampes et faire chuter la vitalité.
En parallèle, le cortisol, une des hormones du stress, est sécrété en plus forte dose juste avant les règles, favorisant l'anxiété.
Ces deux phénomènes sont physiologiques, mais ne doivent pas provoquer de symptômes plus graves qu’une baisse de régime.
Souvent, cette anxiété se superpose malheureusement à celle déjà éprouvée en cas de cycles habituellement douloureux ou à un stress chronique.
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A ces facteurs naturels peuvent s'ajouter différents déséquilibres qui vont alourdir ou provoquer les symptômes du SPM:
👉🏼hyperoestrogénie: un déséquilibre entre un taux excessif d'oestrogènes par rapport à la progestérone. La dominance d'oestrogène augmente la sécrétion d’hormones stressantes et la chute de la dopamine
👉🏼stress
👉🏼inflammation
👉🏼alimentation inadaptée et carences
👉🏼fatigue
👉🏼perturbateurs endocriniens
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Gonflements et rétention d'eau
Pour beaucoup d'entre nous, l'arrivée des règles se traduit aussi par des gonflements et de la rétention d'eau
👉🏼Comme pour beaucoup de problématiques liées au cycle, le coupable est l'hyperoestrogénie.
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Si la 1ère phase du cycle est dominée par les oestrogènes, la période post-ovulatoire, notre 2ème phase est déclenchée notamment par la sécrétion de progestérone par le corps jaune. Malheureusement, on constate souvent dans cette phase un excès d'oestrogène par rapport à la progestérone. On parle alors d'hyperoestrogénie.
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Les femmes qui ont une période périmenstruelle difficile sont la plupart du temps sujettes à ce déséquilibre 👉🏼Comment ça marche?
Dans le cadre des gonflements et de la rétention d'eau, les oestrogènes en excès stimulent la production d'aldostérone, directement liée au stockage de l'eau et du sel dans les tissus💦
Comme vu dans le post de la semaine dernière, cette surdose d'oestrogènes va également être responsable de la chute de la dopamine, hormone qui facilite l'élimination de l'eau💦
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Là encore, ce phénomène n'est pas une fatalité et en modifiant votre hygiène de vie vous pourrez mieux vivre cette période. Alors qu'est ce qu'on attend pour prendre soin de soi?
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